Parachutisme : les trois principaux sauts à chute libre

Il y a plusieurs manières d’apprendre à sauter en parachute mais nous allons en évoquer trois : le saut en tandem, le saut en ouverture automatique et le saut accéléré en chute libre. Leur point commun est la séquence « chute libre ».

Tout d’abord, comme son nom l’indique, le saut en tandem se pratique à deux. L’un doit être un moniteur qualifié et expérimenté tandis que l’autre est le passager ou l’élève. La chute libre du saut en tandem dure au maximum une minute. Elle est suivie d’un vol plané sous voile pendant quelques minutes, pour se terminer par un atterrissage, tout en sécurité.

Ensuite, le saut en ouverture automatique. Cette progression traditionnelle a trouvé son origine dans l’armée et s’est étendue dans le domaine sportif. Le principe est de garder une certaine stabilité dès la sortie par la porte latérale de l’avion, pour entamer une chute libre pendant laquelle le parachutiste tirera sur la poignée d’ouverture de sa toile. Un apprenti sauteur commencera par un exercice au sol, puis il entamera son premier saut à altitude réduite lui permettant de manipuler le dispositif d’ouverture de son parachute dès sa sortie d’avion. Son deuxième saut en parachute, plus haut, lui offrira près de 10 secondes de chute libre. Et ainsi de suite, l’avion l’emmènera plus haut encore, de manière progressive, afin de lui donner plus de temps (et de plaisir) à manipuler tranquillement sa poignée. Plus d’une vingtaine de sauts lui sont nécessaires pour décrocher son brevet A.

Le saut accéléré en chute libre est la variante accélérée du saut précédent. Il a vu le jour en 1982. D’une altitude plus importante (4000 m), l’apprenti sauteur sortira de l’avion accompagné de deux moniteurs qui l’aideront. Le principe est de savoir contrôler l’altitude et de parvenir à ouvrir son parachute à 1500 m. Avec l’expérience, le nombre de moniteurs sera réduit à un… jusqu’à ce que l’élève parvienne à sauter en solo.